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AFFAIRE  BOULIN

Article recueilli pour le Site
par
Sivera

Partie 3

 

MYSTÈRE BOULIN
On hésite pas en France à suicider les gêneurs

(C’est pas de nous mais de la presse dite incorrecte)

MINUTE N°1316 du 25 juin au 1er juillet 1987

Encore une affaire tordue !

Le ministre qui s'est noyé dans 60 cm d'eau.

La mafia gaulliste n’est pas à un suicide près pour sauver les apparences.

Rien à voir avec l’Algérie mais : Boulin ayant été élu et réélu depuis 1958 sous les successives étiquettes gaullistes, le parti de Jacques Chirac ne pourrait rien faire d'autre que de s'incliner devant la décision présidentielle. Et voilà.

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LES NOUVEAUX MYSTÈRES DE L’AFFAIRE BOULIN

25/06/02

Interviewé le 27 mai sur Antenne 2 par William Leymergie, Guy-pierre Geneuil, auteur du récit « Le narvalo », révèle que trois jours avant sa mort, Robert BOULIN l’a sollicité pour assurer sa sécurité en prévision d'un déplacement qu'il doit effectuer dans un peu plus d'une semaine. Les deux hommes sont liés par une fraternelle amitié. A une question du journaliste, le garde du corps laisse échapper :

« Rappeler-vous que Boulin était Premier ministrable, cette histoire c'est de la dynamite. »
...
Huit ans après sa mort l'enquête diligentée par la justice pour en établir les causes et reprise sur plainte de la famille ne fait qu'épaissir un peu le mystère, comme si chaque lueur arrachée à l'étouffoir provoquait plus d'ombre que de lumière. La conduite de l'information dirigée par le parquet de Versailles constitue un florilège éclatant des violations de notre Code de Procédure Pénale.
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Quand son ministre est mort, Giscard a d'abord accusé la presse. C'est tellement commode.
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L'annonce de la mort violente du Ministre du Travail et de la Participation, sur toutes les radios, le mardi 30 octobre 1979, provoque un véritable cataclysme dans le Landerneau politique, pourtant blindé par les assassinats des anciens ministres qu'étaient le prince de Broglie et Fontanet.
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Boulin ayant été élu et réélu depuis 1958 sous les successives étiquettes gaullistes, le parti de Jacques Chirac ne pourrait rien faire d'autre que de s'incliner devant la décision présidentielle.
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A l'exclusion de toute autre hypothèse, les autorités officielles affirment de la façon la plus péremptoire que le ministre s'est volontairement donné la mort.
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Le docteur de Crépy, appelé sur les lieux dès la découverte du cadavre peu après 7 heures, le 30 octobre, situe l'heure du décès, la veille 29 octobre, mais déclare ultérieurement que cette indication n'a aucune valeur médico-légale. L'autopsie pratiquée par les docteurs Deponge et Bailly à l'Institut médico-légal du quai de la Râpée, où la dépouille a été transportée par hélicoptère, situe la mort de Robert Boulin entre 2 heures et 3 heures du matin du 30 octobre. Qu'a pu faire la victime entre le lundi 18 heures et le mardi 2 ou 4 heures du matin, moment où après avoir absorbé des barbituriques, selon la thèse officielle, il s'est avancé dans l'eau de l'étang Rompu. L'absence d'eau dans les poumons signifierait qu'il serait mort par hydrocution.

Pour justifier la présence d'excoriations sur le visage, on avance que le ministre plus ou moins assommé par le Valium, est tombé en titubant, avant de se noyer dans une profondeur d'eau de soixante centimètres.

En dépit de l'insistance des deux médecins légistes, le Parquet refuse un examen approfondi de la face et du crâne, pour justifier la présence d'ecchymoses, sous prétexte que la victime est un homme d'Etat et que l'on ne peut rendre à la famille un cadavre défiguré !

Daniel LEIMBACHER, ancien substitut du Procureur de Versailles déclarait à TV5, « J’ai obéi à l’époque de ne pas toucher à la tête »
...
Toute la journée du dimanche 28 octobre, Robert Boulin l'a passé avec les siens à travailler. Le lundi matin 29 octobre, l'inspecteur principal [b/Yves Autié, responsable de la sécurité du ministre, passe le prendre en voiture de fonction conduite par le chauffeur et l'escorte jusqu'à son bureau. Dans la matinée, le policier se voit confier deux lettres à remettre en mains propres, l'une destinée à Patrice Blanck, avenue Victor Hugo, l'autre à M.Maillot, avenue des Champs-Elysées. Vers 13 heures, le ministre déjeune en compagnie de son fils Bertrand et il a, d'après ce dernier, un comportement tout à fait habituel. Il regagne dans le même équipage et avec la même escorte vers 15 H 15 son domicile de Neuilly, demande au policier de bien vouloir l'aider à transporter une pile de dossiers et lui donne congé.

Vers 15 H 30, il part, après avoir salué sa femme et une de ses amies.

Les siens ne devaient plus le revoir vivant.

Ce n'est que tard dans la soirée que sa femme et son fils s'inquiètent. Ils alertent non sans difficultés les permanencier du ministère de l'Intérieur. Vers minuit, l'inquiétude cède la place à la panique lorsque Bertrand Boulin se décidant à fouiller dans la corbeille à papier de son père découvre un brouillon de lettre alarmant. L'alerte est prise alors au sérieux ; les recherches se sont orientées vers la forêt de Rambouillet et ses étangs de hollande. 06 heures, une patrouille de deux motards découvre le cadavre du ministre dans l'eau saumâtre de l'étang Rompu. Il faudra beaucoup de temps à la famille Boulin pour mettre en doute la version officielle du suicide, beaucoup de temps et l'article fracassant du sénateur Marcilhacy, donné un an après le décès du ministre au Matin de Paris et intitulé : « suicide impossible ».
...
 

LES DÉCOUVERTES DU JUGE CORNELOUP

L'autopsie a été bâclée...

Robert Boulin justifiait de son vivant une réputation de courtoisie à toute épreuve. La mort en a fait le plus récalcitrant et le plus mal élevé des cadavres. Excellent nageur, il se noie dans soixante centimètres d'eau après avoir absorbé quatre-vingt milligrammes de Diazepan agent actif du valium) alors qu'un sujet en bonne santé peut en prendre sans danger jusqu'à 1 ou 1,5 grammes.

Au gré des interprétations l'autopsie pratiquée par les médecins légistes Deponge et Baîlly établit que les poumons contenaient ou ne contenaient pas d'eau.

Certes, même si le phénomène est rare, on a déjà constaté l'absence d'eau dans les poumons d'un mort par immersion. La victime, saisie par la différence de température voit ses réflexes respiratoires bloqués. Le liquide ne pénètre pas dans les poumons faute d'inspiration. Le phénomène est connu sous le nom d'hydrocution. Mais on ne comprend pas le refus formel opposé aux deux légistes lorsqu'ils veulent pousser leurs investigations afin d'éclaircir la présence d'ecchymoses sur le visage du ministre alors que le fond est vaseux. Autre étrangeté : le visage portait de traces de coups ou de chocs sur les deux profils gauche et droit, ce qui est en contradiction avec l'explication d'une chute dans l'étang, avancée par le procureur de la République de Versailles.

La première autopsie n'a pas en fait été bâclée, elle a été volontairement sabotée. La seconde effectuée en novembre 1983 à la suite de la plainte de la famille déposée en juin de la même année, jette une lumière toute nouvelle sur les étranges manœuvres de l'appareil judiciaire.

Quelles n'est pas la stupéfaction du fils du disparu, Bertrand Boulin, dès l'exhumation du cadavre de constater que celui-ci a été embaumé sans aucune autorisation des ayant-droit. Cette fois, le Parquet ne peut s'opposer à l'examen approfondi de la face. Et l'on s'aperçoit que les « ecchymoses légères » cachaient en réalité une fracture de l'os nasal et du maxillaire supérieur gauche, fractures antérieures ou concomitantes à la mort, et occasionnées par un outil contondant ou un choc appuyé.

La contre-expertise des viscères, notamment les poumons, le foie et le tube digestifs, ne peut être pratiquée : le bocal où ils ont été placés lors de la première autopsie, est introuvable. Les accusations formulées par la famille Boulin sur les agissements du parquet de Versailles entraînent le dessaisissement du juge Michel Maestroni au profit d'un magistrat parisien, le juge Corneloup. Celui-ci cherche notamment à retrouver les vêtements portés par le ministre à l'heure de sa mort. Il récupère un costume reprisé et qui est passé par le pressing et qui interdit toute expertise. En revanche, la chemise, tachée de sang, aux dires de plusieurs témoins, est, elle, introuvable.

Ultime fruit de la persévérance du nouveau magistrat instructeur, la trace du récipient fugueur contenant les viscères ministérielles est retrouvée. Le bocal serait sous la dalle d'un monument funéraire dédié aux généreux donateurs de leurs corps pour l'enseignement et la recherche médicale. La justice qui avait si spontanément offert l'embaumement alors qu'on ne lui réclamait rien, réclame trois cent mille francs pour couvrir les frais occasionnés par l'exhumation de l'urne aux viscères.... Sans garantir qu'il s'agisse bien de celles qu'on recherche et que l'état de son contenu permette une expertise édifiante.

Le mot de la fin appartient à Bertrand Boulin : « Huit ans après, nous ne savons toujours pas de quoi est mort notre père : la seule certitude, c'est qu'on nous a menti. Nous en déduisons que c'est pour cacher quelque chose. »

 

Texte issu de la page annexé en photo ensuite

CHARGÉ de reprendre le dossier à la demande de la famille du « suicidé », le juge Corneloup découvre avec stupéfaction les facéties juridiques du parquet de Versailles et les étranges carences des investigations policières. Il apparaît clairement que c'est sur des instructions précises que tous les témoignages susceptibles de battre en brèche la thèse du suicide ont été délibérément négligés. Les exemples abondent.

D'après la déposition de l'inspecteur divisionnaire Autié, recueillie par le directeur du SRPJ de Versailles, Robert Boulin a déposé en rentrant chez lui une pile de dossiers. On sait que le ministre a quitté son domicile les mains pratiquement vides. Il existe aucune trace de saisie de ces documents dans le dossier de l'information. Quelle était la nature, le contenu de ces papiers suffisamment volumineux pour que le ministre sollicite l'aide de son garde du corps? Ils méritaient sûrement un examen. Bizarrement, le procureur néglige de le faire. Que s'est-il passé au domicile du ministre après son départ ?

N'est-il pas pour le moins curieux qu'en l'absence du maître des lieux, du monde - et du meilleur - s'y soit rencontré ? Certains de ses visiteurs se sont même isolés dans son bureau, à proximité de la fameuse machine à écrire et des mystérieux dossiers.

La justice a bien saisi la machine portative du ministre, mais elle a négligé de soumettre le ruban à l'expertise du laboratoire de la police scientifique.

L'enquête se prive ainsi d'explications quant au décalage des premières lignes des lettres dans lesquelles le ministre fait part de sa décision de mettre fin à ses jours.

Ecoutes

Le juge Corneloup découvre la transcription d'une écoute téléphonique rapportant une conversation entre un avocat et M. Pic-Paris, maire de Saint-Léger-en-Yvelines. Ce dernier reconnaît avoir gratté l'heure du décès de Robert Boulin sur les registres d'état civil de sa commune où se trouve l'étang Rompu, sur instruction - et là on croit rêver du procureur de la République.

La famille Boulin, qui a déposé plainte pour faux en écritures, a été déboutée en raison des délais de forclusion, les faits délictueux remontant à plus de trois ans.

L'examen de la voiture personnelle de Robert Boulin, retrouvée à proximité du corps du ministre, n'a pas été mené avec beaucoup de curiosité. Il a tout de même réveillé quelques bizarreries demeurées inexpliquées: le toit ouvrant était très légèrement entrebâillé, des traces de boue maculaient la malle arrière comme si quelqu'un y avait grimpé, soit pour pénétrer soit pour sortir du véhicule.

Enfin, un mot griffonné était placé en évidence sur le tableau de bord indiquant : « Les clefs de la voiture sont dans la poche droite de mon pantalon ».

Or les clefs ont été retrouvées à proximité des roues arrière gauches, selon les procès-verbaux de la gendarmerie.... et droites selon ceux de la police judiciaire !

Quand à Juliette Garat, ancien médecin légiste – IML de Paris a déclaré à la même émission de TV5, sans hésitation :

« Il a été suicidé »



COMMENTAIRE

Ainsi les magouilles n’ont jamais cessées. Il n’y a qu’à voir tout ce qui ce passe encore aujourd’hui pour comprendre comment certains se maintiennent au pouvoir et font en sorte que la vérité ne puisse jamais éclater au grand jour.

Les Français d’Algérie en connaissent un rayon, eux qui depuis plus de quarante ans attendent toujours que l’on veuille bien raconter au monde entier leur drame et que l’on juge les responsables de ce génocide même à titre posthume..

G. IBANES

Partie 4


 
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